En avant marche bébé !

L’acquisition de la marche : mon retour d’expérience…

Mais quand est-ce qu’il va enfin marcher ? C’est normal que ce soit si long ? Aujourd’hui j’ai envie de vous partager un peu de mon expérience de maman de deux bambins au développement moteur lent… C’est fou toutes les remarques désobligeantes et les regards alarmés auxquels on doit faire face quand on est la maman d’une fillette de 15 mois qui ne fait même pas encore l’effort de se mettre sur ses pieds… Pourtant, ma fille va très bien, merci.

J’aimerais bien pouvoir vous dire que je prends tout ça avec sérénité, mais ce n’est pas le cas. Pour mon fils, qui n’a marché qu’à 17 mois, le pédiatre n’était pas inquiet et je ne me suis donc pas pris le chou non plus. Je suis facilement rassurée par le milieu médical. Je trépignais un peu, je voyais approcher la deadline fatidique des 18 mois avec une petite angoisse naissante, mais rien de plus. Et finalement, comme pour beaucoup de choses, mon Pitchou a marché en quelques jours dès qu’il s’est senti prêt. C’est un enfant à déclic depuis toujours.

Pour ma fille, c’est plus compliqué… Au début de sa vie de bébé, elle bougeait beaucoup plus que son frère. J’avais mis un point d’honneur à ne pas freiner son développement avec des transats et des arches. Elle avait un grand tapis d’éveil, et s’est très vite tournée sur dos au ventre. Cependant, autour de 5 mois, elle a arrêté de le faire et son évolution s’est stoppée sans qu’on en comprenne la cause. A peu près à la même période, la pédiatre m’a alertée au sujet d’un petit pied qu’elle trouvait un peu tordu… Nous avons dû consulter d’abord un kiné, puis faire une radio et faire de la stimulation car rien de tout ça n’a donné lieu à un diagnostic. J’étais très inquiète et bébé ne progressait toujours pas… A 9 mois, ma pitchoune ne se déplaçait pas et commençait à peine à tenir assise mais il fallait pour cela que je l’assois… J’aurais préféré ne pas déroger à mes principes, mais je l’ai assise moi-même car elle avait très envie d’utiliser ses mains en position assise pour jouer. D’ailleurs, niveau motricité fine elle progressait plutôt rapidement. Puis, après ces mois dans le flou, la pédiatre nous a conseillé de voir un orthopédiste pédiatrique pour enfin avoir une réponse. A 13 mois, alors qu’elle commençait à peine à ramper, c’est l’orthopédiste qui nous a enfin donné un diagnostic clair et sur : notre fille est hyperlaxe. Elle a des tendons très relâchés dans tous les membres, ce qui occasionne une perte de tonus, rendant ainsi son évolution moins rapide qu’attendu. Cependant, ce problème assez fréquent est physiologique et ne nécessite aucun suivi. Tout rentrera dans l’ordre en grandissant, nous devons juste être patients. Comme si ce diag avait été un déclic pour elle aussi entre ses 13 et 15 mois, elle s’est mise d’abord à cavaler en rampant puis enfin à marcher à 4 pattes. Aujourd’hui, à 16 mois, la demoiselle s’assois seule sans aucun problème, est capable de se redresser quand elle tombe quelle que soit la position et commence à tenter de prendre des appuis sur les pieds en se tenant aux chaises, au canapé… Je sais que je ne devrais pas mais je n’arrive pas à m’empêcher de trembler en voyant se profiler la date butoir des 18 mois… C’est si difficile d’être complétement rassuré quand il s’agit du développement de nos enfants… Nous avons rendez-vous chez la pédiatre la veille de ses 18 mois. Il faudrait qu’elle marche avant ce fameux jour pour que tout le monde soit enfin définitivement tranquillisé. On croise donc les doigts de pieds…

Ma diversification en douceur

Ma fille vient d’avoir 9 mois, et comme j’ai pris un long congé parental, nous sommes toujours ensemble H24 à l’heure actuelle. Ayant choisi de m’offrir ce luxe que je considère comme un cadeau fabuleux, j’ai aussi décidé de l’allaiter aussi longtemps que possible et de ne pas tomber dans le piège du sevrage induit. En effet, pour mon premier bébé, j’avais repris le travail alors qu’il avait 8 mois et accéléré la diversification à ce moment-là, ce qui ne nous avait pas aidés à conserver beaucoup de tétées. Résultat, l’allaitement avait pris fin peu à peu dans la douceur mais pas dans le respect des rythmes naturels. En conséquence, un peu frustrée de cette première expérience, j’ai choisi d’y aller vraiment tout doucement avec Pitchounette en intégrant les aliments à son régime sans nous presser et sans prise de tête. En effet, jusqu’à 1 an le lait maternel est l’aliment le plus important pour la croissance de bébé (source Naître et Grandir), la diversification peut donc être considérée comme complémentaire.

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WELCOME 2022

Etang des Bésines, Ariège

En début d’année, j’aime bien prendre le temps de me poser, de faire le point et d’accueillir la nouvelle année qui se présente et s’étale devant moi avec du temps à foison, des projets, de nouveaux choix… Pourtant, je suis un peu chagrinée ces jours-ci car j’ai beaucoup de mal à me projeter dans du positif… La situation sanitaire et quelques petits désagréments personnels n’aident pas. J’ai dû repousser mon congé parental faute de place en crèche, et aussi parce que je suis hyper attachée à ma petite et que je n’arrive franchement pas à couper le cordon. C’est un bonheur en un sens, mais ça rend mon quotidien un peu monotone et ça ne va pas changer avant le mois de mai !

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Couches écologiques : retour sur mes tests

Avec l’arrivée de mon deuxième enfant, j’ai voulu tester de nouvelles couches. Pour mon premier, je n’avais pas été très aventureuse, me limitant à Pampers et aux couches de marque distributeur de chez Intermarché : les Pommettes. Ces dernières m’avaient semblé être un super compromis rapport qualité-prix. Cette fois, j’ai voulu tout d’abord passer à des couches écologiques, qui, même si elles n’égaleront jamais les couches lavables, préservent l’environnement, et s’inscrivent davantage dans mon mode de vie et mes convictions. J’ai donc fait plusieurs essais que je vais vous détailler ci-après :

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